Cochons dans les près, fleurissent, fleurissent

Un bon cochon est un cochon heureux, cochon qui s’en dédit.

On reconnaît un cochon heureux au fait que le porcelet a été nourri dès la naissance de bons glands et surtout de bonnes châtaignes, dispensés par son propriétaire, qui peut répondre à la première catégorie mais qui doit surtout maîtriser la seconde. Eviter à tout prix les olives, qui seront réservées, première pression à froid, pour l’entretien du poil le jour de bataille (monter un cochon boueux peut entraîner un risque de chute).

L’environnement du cochon est important et doit être parfaitement maîtrisé. Il se développera dans un endroit clos et sain, nourri à base de restes de végétaux, uniquement de végétaux, on évitera tout les autres produits autres que végétaux.
Il conviendra de construire son enclos près d’un cours d’eau, afin que l’animal puisse se rouler dans la boue pour se protéger des parasites. A défaut de source naturelle, on pourra se rabattre sur le centre de thalasso le plus proche.

La bonne croissance du cochon est assurée par le chantre local, qui devra connaître à minima les polyphoniques et paghella et les dispensera une fois par jour, au crépuscule.

La monte du cochon répond à un cérémonial bien spécifique. Le cochon est amené devant la maison, tenu à la bride par une corde tressée à base de poils de truie, sans hâte et sans précipitation. Devant la maison est dressée une double échelle ou une estrade, sur laquelle est juché le monteur de cochon. Il devra le rassurer en lui parlant dans sa langue d’élevage et en prononçant les mots maquis, beauté et tête de maure.
C’est le débourrage de la bête, qui restera fidèle à son guerrier jusqu’au bout de ses défenses.
Enfin, au jour de la bataille, ne pas oublier le bain purificateur qui élèvera l’énergie du cochon. Le guerrier peut aussi profiter de cette occasion pour prendre son bain annuel.

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